En général, mes lectures se portent plutot vers les polars, les trillers, histoire de me mettre la pression avant de dormir (je ne lis pas dans la journée). N'ayant plus rien à lire, j'ai acheté ce Goncourt 2013 tout à fait par hasard. Je pense que le résumé fait au dos m'a convaincue. En fait, j'avais peur de m'ennuyer, je me suis trompée. L'écriture est impeccable, la lecture fluide et malgré le tragique de l'histoire, il y a beaucoup d'humour. Bref, c'est magistral.

Voici le résumé au dos :

"Rescapés du premier conflit mondial, détruits par une guerre vaine et barbare, Albert et Edouard comprennent rapidement que le pays ne pourra rien faire pour eux. Car la France qui glorifie ses morts, est impuissante à aider les survivants. Abandonnés, condamnés à l'exclusion, les deux amis refusent pourtant de céder à l'amertume ou au découragement. Défiant la société, l'Etat et la morale patriotique, ils imaginent une arnaque d'envergure nationale, d'une audace inouie et d'un cynisme absolu". 

Ce n'est pas tant l'arnaque qui est intéressante, d'ailleurs elle ne prend forme qu'au 3/4 du récit, mais c'est l'incroyable amité entre ces deux hommes que tout sépare : Edouard (le truand), bourgeois éduqué et brillantissime qui a toujours vécu une relation difficile avec son père et Albert (le bon), issu d'un milieu modeste. Le casting ne serait pas complet sans la brute qui apparaît sous les traits du lieutenant d'Aulnay-Pradelle.

Le livre va être porté à l'écran, Albert Dupontel y est à la fois réalisateur et acteur. J'ai vu la bande annonce du film qui sort cette année, il me semble prometteur. Je pense que j'irai le voir.

Princesse Milord a beaucoup d'allure mais du tempérament et un fichu caractère.
Lorsqu'elle sort la tête de son boxe, oreilles couchées et lèvres retroussées,
il convient d'être sur ses gardes.

Malgré cela, au dire des cavalières,
elle est agréable à monter, attentive et sage comme une image.

Lorsque le cours est terminé, il y a toujours distribution de carottes,
l'ultime récompense pour le travail accompli,
et cette jolie jument bai sait redevenir une vraie Princesse,
juste pour quelques petits instants de complicité.

Si un taon vient vous importuner, il y a donc de fortes chances que ce soit une Madame Taon.

Les papillons, chez moi évoquent les vacances à la campagne. Lorsqu'enfants, entre copains, nous organisions, sans crainte, des après-midi de courses folles dans les prés équipés d'improbables épuisettes. Nous en revenions, épuisés mais heureux, prêts à engloutir les tartines de confiture préparées par notre grand-mère.

Les papillons sont des insectes fragiles, dont les populations déclinent… Ils jouent pourtant un rôle crucial en pollinisant de nombreuses plantes à fleurs. Beaucoup d'espèces de plantes ont besoin des insectes pour assurer leur reproduction. Les papillons y contribuent largement, aux côtés des abeilles notamment.

Celui-ci sort de mon imagination, je ne pense pas qu'il existe quelque part !
Mon dernier petit bout de soie sauvage ivoire, un dessin reporté sur le tissu au crayon à papier, quelques perles, un peu de broderie et voilà un papillon éternel mais qui n'ira malheureusement jamais butiner une seule fleur.

je fais des noeuds et j'enfile des perles, une façon comme une autre de penser à autre chose. Voici donc un petit bracelet réalisé avec 3 nuances de fils en 0,8 mm, perles turquoises imitation et perles en métal. Ce n'est pas encore parfait, mais je commence à apprivoiser la technique. Ce modèle a été réalisé à partir d'une vidéo internet en français car beaucoup sont en langues étrangères. On trouve peu de livres en français concernant le micro macramé.

c'est le nombre de perles de rocaille Miyuki nécessaire pour réaliser cette manchette en tissage peyote de 2,5 cm de large sur 19 cm de long. 
Un peu de technique (mais une fois comprise, c'est facile), une bonne vue ou à défaut de bonnes lunettes (à la lumière du jour, c'est mieux) et surtout surtout, beaucoup de patience (atout indispensable car c'est très très long). Franchement, ces jolis bracelets sont à la portée de toutes.

Le tissage peyote se réalise avec du fil et une longue et très fine aiguille. Les perles sont assemblées une par une. Cette technique est totalement différente du tissage sur métier. Le rendu est plus fin, les fils étant quasiment invisibles contrairement au tissage sur métier qui ne permet pas de dissimuler les fils de trame.

hourra !

Comme beaucoup de parents et en particulier quatre collègues de bureau, nous étions ce mardi dans l'attente des résultats du bac, série ES pour notre dernière fille, Alice.

Une belle satisfaction et un ouf de soulagement de voir cette étape de franchie, pour les enfants des collègues aussi.

Il ne nous reste plus qu'à attendre les dernières validations : soit l'IUT de Valence où elle est sur liste d'attente où la FAC de sciences à Angers. Suite donc au 14 juillet.

L'exercice consiste à faire sauter à son cheval un vertical dont la barre est plus que riquiqui.
Bon évidemment, là c'est le Cadre Noir de Saumur.
Ces cavaliers et leurs montures hyper entraînées, y sont très habitués.

Voici ce que ça donne avec Kate et Alice : une barre en équilibre précaire et les tresses au vent (on dirait Fifi brindacier).

On corse la difficulté : plus de barre du tout pour notre écuyer de Saumur, juste le poteau.

On réduit chez nous aussi et on augmente la hauteur. Kare et Alice s'en sortent plutôt bien.
Ce n'est pas haut mais c'est loin d'être facile.
La jument sautera au milieu de l'obstacle uniquement si elle est bien dirigée...

sinon ça passe à côté et parfois c'est la chute assurée ! 
L'obstacle a été franchi... par la cavalière qui n'a pas fait tomber la barre !

Ce fut une séance très appréciée de tous ! (pour les observateurs aussi).

(Photos du Cadre Noir empruntées sur Internet).

C'est Le Blog de Goumy qui m'a donné envie d'acheter ce livre. Elle le lisait et en parlait d'une manière très élogieuse. Donc d'une petite visite à la FNAC, je suis revenue avec deux livres : un sur le tissage des perles, ce qui n'a aucun rapport avec les arbres mais difficile pour moi de résister à la tentation et le second, c'est celui-ci :

J'en suis à la page 47 et j'ai appris une foule de choses sur les arbres que je n'imaginais même pas. Ce M. Peter Wohlleben outre qu'il est forestier de profession depuis plus de 20 ans en Allemagne, est un sacré conteur qui nous fait partager sa passion des arbres. Bien sûr, il y a des données scientifiques mais également plein d'anectodes qui rendent la lecture très agréable. J'étais déjà une inconditionnelle des arbres pour qui j'ai un profond respect, mais effectivement, mes promenades dans les bois ne seront plus vraiment pareilles.

En fait, les forêts ressemblent à des communautés humaines comme c'est indiqué dans le résumé au dos du livre, mais je rajouterais sans les défauts des hommes qui devraient bien en prendre de la graine !

Peut-être aurais-je dû faire ce deal avec Salsa, cela m'aurait évitée de me retrouver ce dimanche matin aux urgences ! Salsa est une jument plutôt ronde ce qui la rend très agréable à monter mais ne facilite pas le sanglage. En général, je sangle léger au boxe puis je resangle franchement au moment de monter car les chevaux se gonflent, une astuce pour limiter le serrage. Bref, pensant que j'avais suffisamment sanglé, je monte sur le montoir, mets le pied à l'étrier et m'élance sauf que là : patatras, la selle tourne complètement sous la poussée de ma jambe gauche et je me retrouve à faire le grand écart à la manière des filles du Crazy Horse avec en prime une jolie douleur dans le genou droit, jambe sur laquelle je me suis brutalement réceptionnée. A ce moment précis, l'urgence n'est pas mon genou mais la selle. Salsa n'a pas eu peur, mais je dois rapidement désangler et remettre le tout correctement afin d'éviter qu'elle ne se blesse et ensuite... je dois remonter.

Le cours se passe normalement, mon genou me titille un peu, mais sans plus. L'après-midi se déroule avec celui d'Alice. Puis, nous rentrons à la maison et j'ai de plus en plus de difficulté pour marcher. Je prends 1 g de paracétamol, masse avec un gel et me dis que la jambe au repos toute la nuit, ça devrait aller. Mais, ce dimanche matin, la réalité est toute autre : mon genou est enflé. Me maintenir debout reste douloureux. Nous sommes dimanche : soit j'attends de voir mon médecin traitant au risque de ne pas avoir de rendez-vous ce lundi, soit je me rends aux urgences de la clinique ou de l'hôpital. J'opte pour la clinique.

Nous sommes arrivés aux urgences à 11 h 45 où je suis rapidement prise en charge par une secrétaire qui me demande carte vitale, carte de mutuelle, carte d'identité et une description succincte des symptomes.
12 h, je passe à peine en salle d'attente qu'un infirmier vient me chercher et me pose d'autres questions :
- "Bonjour Madame, alors vous avez un problème de cheville.... "
- "Non, c'est le genou"
- "Ma collègue s'est trompée, elle a indiqué cheville"
- "Désolé, mais c'est bien le genou droit"

Aïe, ça commence mal.
Puis il me conduit dans un box (tient ça me rappelle quelque chose), me demande d'oter mon pantalon, me fait allonger sur un lit et m'informe qu'un médecin va venir me voir.
A ce moment là, je me dis : quelle organisation, ça ne traîne pas ! Pour meubler le temps, j'essaie de lire ce qui est affiché au mur, c'est un peu loin et écrit petit mais je déchiffre tout de même : minimum d'attente 1 h 30. Délai tout à fait normal, je ne suis pas toute seule et puis mon cas est loin d'être une priorité. Je patiente dans mon box clos (manque plus que la paille et l'abreuvoir, d'ailleurs j'ai soif et une sérieuse envie d'aller aux toilettes).
Le temps s'écoule, il est 13 h, puis 14 h, puis 14 h 30.
Toc, toc, une jolie frimousse passe la tête :
- "Bonjour Madame HUBERT, je viens vous chercher pour vous faire passer une radio."
Petit tour en fauteuil roulant, chouette, ça bouge enfin. Mais mon optimisme va être de courte durée, arrivée devant la salle de radiologie, on me demande :
- "Vous êtes bien Mme HERBERT"
- "Non, moi c'est Mme HUBERT mais vérifiez car votre collègue a déjà confondu le genou avec la cheville, il peut y avoir une erreur d'orthographe dans mon nom"
La manipulatrice me répond :
- "Non, ce n'est pas possible, j'attends une jeune fille de 13 ans".
Là effectivement, mon amour propre en prend un sérieux coup. Je sais bien que la chirurgie esthétique fait des merveilles de nos jours mais de passser de la soixantaine à la quinzaine, là ça tient du miracle. Retour au box en fauteuil où l'aide soignante m'informe qu'elle va revenir me chercher plus tard :
- "Je patiente dans le fauteuil"
- "Non, on risque d'en avoir besoin, vous retourner dans le lit".
Et c'est reparti pour un nouvel égrenage de minutes : 15 h, 15 h 30, puis toc, toc, là c'est un grand Monsieur en blouse blanche qui entre d'un pas décidé :
- "Alors ma petite dame, on fait des folies de son corps ? Je suis le Docteur Machin".
Je jette vite fait un coup d'oeil à sa blouse qui me confirme son identité (des fois qu'il y aurait erreur sur la personne) et je réponds à ses questions :
- "Vous vous êtes fait ça comment ? " : je réexplique
- "Vous travaillez ?"
- "Non je suis retraitée depuis le 1er juillet"
Au bout de 5 minutes de consultation, m'ayant trituré la jambe dans tous les sens (là je me dit au moins je n'ai rien de cassé), il m'informe que mes rotules sont très souples, qu'effectivement mon genou droit est enflé mais se veut rassurant, tout ceci sans avoir passé la moindre radio :
- "Il s'agit d'une simple élongation musculaire, dans 3 semaines tout devrait rentrer dans l'ordre. Néanmoins si dans ce laps de temps vous avez toujours des symptomes, il faudra nous recontacter. Je vous fais une prescription pour des antalgiques, une orthèse pour une bonne immobilisation et une paire de cannes anglaises pour vos déplacements de la vie quotidienne. Mettez du froid sur votre genou pour réduire l'inflammation. Les petits pois congelés, c'est parfait."
J'ai bien failli lui demander s'il fallait des fins ou des extra-fins, mais bon je n'avais pas trop envie sur le moment de faire de l'humour.
- "Bon, vous travaillez"
- "Non, je SUIS A LA RETRAITE",
- "Ah oui, vous me l'avez déjà dit"
- "Donc vous ne vous êtes pas blessée dans le cadre de votre travail ?"
- "Non, l'EQUITATION C'EST POUR MOI UN LOISIR"
- "Bon, je fais mettre tout ça par écrit. Je reviens vers vous et je vous libère"
J'ai dû patienter encore 30 minutes environ. J'ai retrouvé en clopinant mon mari dans la salle d'attente presque étonné de me voir revenir aussi vite. Il faut dire qu'après 37 ans de SAMU, il en a vu et entendu de toutes les couleurs. Nous sommes rentrés à la maison vers 16 h 15, j'étais épuisée comme si j'avais fait une course d'endurance.

La leçon à retenir : toujours vérifier les choses plutôt deux fois qu'une, cela peut éviter une foule de désagréments et une perte de temps inutile (même lorsqu'on est retraitée et que du temps, on en a).

pour ce fauteuil que j'avais acheté chez Emmaüs pour quelques euros. 

Avant 

Le plus long a été de le poncer. Malheureusement, nous n'avons pas pu le démonter entièrement ce qui a rendu le travail plus délicat. Certains endroits, comme les petites boules du dossier, étaient plus difficiles à atteindre. Le bois était en bon état. Il a été laissé brut, juste protégé par un vernis chêne clair mat. L'assise a été refaite à l'identique avec des fournitures spéciales sièges trouvées chez Tissu Myrtille où j'ai pu également choisir un joli velours d'ameublement safran. 

Après 

Il a trouvé sa place dans la chambre de ma dernière fille, Alice. Chambre qui va être repeinte prochainement pour s'accorder avec ces tons là.

Avant de refaire notre cuisine,  j'ai longtemps cherché une idée pour protéger le mur des attaques répétées du panier du chien.

Même si votre toutou ne dispose que d'un tapis, le mur ne sera pas épargné. En effet, aucune tapisserie, aucune peinture ne résiste aux poils de chien qui salissent et sont très abrasifs.

Le carrelage mural classique ne me disait rien,  je voulais quelque chose de plus original mais relativement facile à mettre en place.

L'idée de la mosaïque a fait son chemin. Ce sont des carreaux classiques que j'ai cassés en petits morceaux puis patiemment collés directement sur le mur. Un vieux dessin d'une de mes filles m'a fourni le motif des escargots et pour faire plus gai, le joint a été coloré en bleu (bien moins salissant que le blanc).

Pour l'entretien, je passe une éponge avec un peu de liquide vaisselle et je fais briller au vinaigre blanc. Si le joint à tendance à s'encrasser un peu plus, je n'hésite pas à frotter avec une brosse douce.

Tout le soubassement du mur a été réalisé ainsi, environ 3 m, sur une hauteur de 60/70 cm.

Lorsque j'ai posé le carrelage mural de la cuisine, j'ai créé une petite frise en rappel en utilisant le reste de morceaux de carreaux.

Ce carrelage a été posé il y a maintenant quelques années et reste impeccable. Je précise également que je n'avais jamais fait de mosaïque ni posé du carrelage auparavant. Je me suis procurée un livre, puis patience et minutie ont fait le reste.

et lorsqu'elle évolue sur la piste de la carrière, on a l'impression qu'elle danse tant son allure est légère.

Je vous présente Salsa montée par Alice, ma dernière fille.

Alice monte depuis ses 9 ans, elle va bientôt en avoir 18. Chaque samedi, je prends toujours autant de plaisir à la regarder, passant au fil des années, des shetlands souvent capricieux, aux chevaux au caractère bien trempé.

Le club "Les Ecuries d'Anjou" se situe à Savennières, à 12 mn en voiture de la maison.  

La spécialité du club, c'est le horse ball. Il évolue en catégorie Pro-Elite. C'est un sport très athlétique, qui se joue avec une balle munie de six sangles avec l'objectif d'aller marquer des buts dans le camp adverse. 

Un petit aperçu...

il y a déjà quelques mois de cela et pour la seconde fois de ma vie, j'ai eu du temps libre, beaucoup de temps libre même et bien malgré moi.

La première fois, pour occuper ce temps et surtout mon esprit, j'ai fait l'acquisition d'un livre sur les vitrines miniatures et me suis prise au jeu. J'en ai réalisé plusieurs que j'ai offertes. J'ai conservé celle-ci "Le poney-club". Tout est fait main (sauf les poneys et la lampe tempête achetés) avec de la récup et du bois de balsa bien connu des maquettistes.

ou cette autre "Boulangerie, patisserie, salon de thé" (sauf la tasse et la soucoupe piquées à mes filles). Le sol, imitant les tomettes, n'est fait que de petits bouts de papier peints puis collés un à un.

Je me souviens avoir fait tomber ma fournée de pains, certains s'étant cassé (ils sont en pate à sel), j'en ai fait des paquets de gâteaux. J'avais cousu la petite nappe et copié une chaise de Barbie de mes filles pour en réaliser une en balsa.

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La seconde fois, j'avais déjà mis mon nez dans les perles alors j'ai continué à créer, toujours et encore pour penser à autre chose.

Alors parfois, pour le plaisir, j'ouvre mes boîtes et je regarde mes belles endormies.

Ceci est un serre-tête réalisé pour une mariée imaginaire, fait de feuilles de perles, de fleurs de satin.

 Là une dentelle rebrodée de fleurs et de perles, montée sur un large ruban de satin et de tulle.

Ayant eu le privilège de visiter la Maison Legeron à Paris où j'ai vu des merveilles, j'ai voulu me lancer et créer de toute pièce de jolies roses en soie. C'était un défi car je n'y connaissais rien et les vidéos sur internet sont très peu nombreuses. C'est en observant une vraie rose que j'ai réalisé celle-ci, après quelques échecs je dois bien l'avouer. Les petites feuilles ont été rajoutées pour faire un ensemble encore plus réaliste. (Je précise qu'un matériel particulier est malgré tout nécessaire).

J'ai toujours aimé créer et je suis une touche à tout. 

à l'étage, au dessus de ma petite console achetée en solde cet été chez Hémisphère Sud. Le vieux cadre que j'avais bombé d'argent a été déplacé et remplacé.

Il y a quelques années, j'avais rapporté de mon mémorial voyage en Chine ce très beau travail de broderie fait avec de très fins fils de soie (plus fins que des cheveux) sur soie. Bien à l'abri dans mes tiroirs, je n'avais jamais encadré cet ouvrage, ne lui trouvant pas une place de choix dans mon intérieur.

Avec le relooking du couloir, c'est chose faite ! J'ai choisi une large baguette noire avec des stries très fines, un passe partout blanc. Le rendu est sobre, comme j'aime et met bien en valeur le travail. Le tableau mesure 58 cm x 58 cm.

En fait, j'avais craqué sur le sujet : des carpes Koï, d'un rouge puissant. C'est du très beau travail artisanal, ces brodeuses réalisent des choses magnifiques, très fines et très bien finies. 

Le vieux cadre argenté, que j'avais relooké en le bombant d'argent, n'a pas été bien loin puisqu'il a investi le mur d'en face pour venir entourer un autre petit tableau que je trouvais un peu riquiqui. Mon mari a fait une drôle de tête mais a néanmoins consenti à faire un second trou. Cela me plaît bien ainsi qu'à Alice.

on fête les 9 ans de son blog.

Je réponds à la sympathique proposition de La mère de la mûle  qui organise, à l'occasion de cet anniversaire, un concours photos.
Le thème, présenter une vue de sa région.

Pour moi, ce sera une vue de ma ville, Angers où je réside depuis plus de 50 ans.

J'ai choisi celle-ci, le château du Roi René qui abrite les fameuses tapisseries de l'apocalypse.
Elle a été prise ce début d'automne sur les bords de la Maine.

que le printemps montre plus que le bout de son nez, pressée de regratouiller dans mon jardin pour lui donner meilleure allure.

 En attendant, c'est pluie/soleil en alternance et un petit vent pas franchement chaud.

Après les tourterelles, c'est un couple de pies qui a élu domicile dans le prunus. Là,  nous avons affaire à de bien meilleurs batisseurs. C'est un va et vient incessant, l'un et l'autre rapportant à chaque fois une brindille. Le pied de l'arbre en est jonché. Il y a encore pas mal de boulot avant que leur palace ne soit habitable. Les brindilles qui ne seront pas utilisées me serviront pour allumer le feu, rien ne se perd. 

(photo internet)

 En attendant, voici les premières fleurs du camélia. Pour le reste, il va falloir patienter encore un peu.

Vendredi matin, je n'ai pas vu l'éclipse sous l'épaisse couche de nuages. Et quand bien même je me serais obstinée en bon bélier que je suis, mes tentatives pour risquer un oeil dehors auraient été vaines tant il tombait des cordes.

Alors pour fêter dignement ce printemps qui nous fait des fantaisies (5° ce vendredi),  voici, pour vous qui passez, une photo de mon prunus en fleurs.

Essayons d'en profiter un peu avant que tous ces petits confettis roses ne se dispersent sur la pelouse (et sur la terrasse).

lors d'une balade, j'avais remarqué cette plante. J'y suis retournée mais cette fois avec mon apn car ce qui a surtout attiré mon attention, c'est l'allure facétieuse que lui a donné une limace ou un escargot en lui grignotant deux trous bien symétriques la transformant ainsi en drôle de petit bonhomme.

En cherchant sur internet, ce serait un arum sauvage "arum maculatum".
Voici d'ailleurs la définition qu'en donne Wikipédia : L’Arum tacheté ou le Gouet tacheté (Arum maculatum) est une plante herbacée des régions tempérées de la famille des Araceae. L'inflorescence émet de la chaleur et diffuse des odeurs d'excréments pour attirer de petites mouches qui assurent la pollinisation. Il est parfois appelé la Chandelle, le Pied-de-veau, le Manteau de la Sainte-Vierge, la Pilette ou la Vachotte.

Enfant, je l'appelais la plante à couleuvre, je ne sais pas pourquoi. J'avais interdiction d'y toucher. Il est vrai qu'une fois arrivée à maturité, elle produit des petites baies rouges orangées extrêmement toxiques.

Photo internet

je vous offre ma première rose qui sent délicieusement bon,

ma première pivoine (c'est une pivoine arbustive et les fleurs sont énormes),

mon premier lilas, là aussi une odeur divine.

C'est pour vous !

Je vous souhaite un agréable dimanche qui démarre en Anjou
sous une jolie petite pluie qui va ravir les jardiniers et désoler les autres.

plus exactement, Craneur du Soleil qui appartient aux Ecuries d'Anjou à Savennières monté par Alice ce samedi lors d'une délicieuse séance de mise en selle. Bonjour les courbatures le lendemain matin ! Mais ça vous fait les abdos et les fesses en béton.

Craneur (qui ne l'est pas du tout, même s'il a fière allure) est un pur sang alezan aux crins foncés.
J'aime beaucoup ce cheval qui est gentil et calin. 
Chaque samedi, c'est moi qui découvre le montoir puisque j'ai cours le matin et Alice l'après-midi.
Je prends donc un malin plaisir à lui dire "devine qui tu montes",
parfois j'ai des "yes", quelques fois j'ai des "bofs".
Seuls les propriétaires montent leurs propres chevaux, sinon ça tourne régulièrement
et, en fonction naturellement, des compétences du cavalier.

j'y vais. 

Règle n° 1 - D'abord, se rapprocher de l'objectif incognito.

Règle n° 2 - Se fondre dans le décor.

Règle n° 3 - L'objectif atteint, faire un dernier tour de guet, on ne sait jamais.

Règle n° 4 - Choisir,  je reste délicat.

Règle n° 5 - Emporter son butin et aller le déguster en toute sérénité.

Règle n° 6 - Ne pas oublier de faire tomber des graines pour mes copines les tourterelles.

Règle n° 7 - Ne pas en rester là. Revenir, encore et encore. Avoir de l'audace !

Photos prises au jardin et empruntées à Monsieur.

non, non, ne vous méprenez pas. Pour moi, cela n'a jamais été une question de choix. Je n'ai fait que les regarder et les photographier en catimini. Mais bon, si vous insistez pour que je fasse mon shopping,  je prendrais les baskets parce que ce sont les seules avec lesquelles je pourrais marcher et aussi les escarpins fushia parce que la couleur est juste sublime.

Bon, on ne va pas aborder la question du prix parce que là, ça fait mal, ça fait même très très mal. 

Mais avouons, qu'elles ont de la classe, sans aucun doute. Question finitions, c'est irréprochable. On touche la perfection, du grand art, du vrai travail de pro.

M. Louboutin élabore ses collections en France mais la fabrication se fait en Italie.

La semelle rouge ? C'est en voyant son assistante se faire les ongles que lui est venue cette lumineuse idée qui devient alors sa marque de fabrique.

Et vous, lesquelles vous font craquer ?

Ces photos ont été prises chez Harrods à Londres.

enfin surtout la droite car la gauche est quelque peu hors service (et ne pouvant taper qu'avec le pouce et l'index de la dite main (et tous les doigts de l'autre), je n'avance pas bien vite.

Pour mon anniversaire (qui n'est que le 3 avril), mon mari m'a offert cette adorable mini-serre (en avance car il n'y en avait qu'une). Et c'est Maryline et son blog Tout Douce Mans qui m'a donné l'idée d'y réaliser un terrarium.

J'ai acheté quelques mini-plantes chez Jardiland, ramassé de la mousse près de chez moi, quelques branchages et 2 ou 3 pierres. 

Le fond de la serre est tapissé d'un plastique et recouvert de petit gravier pour le draînage puis d'une couche de terreau.

Ensuite, j'ai installé tout ce petit microcosme (comme me dit Alice "y'a sûrement des petites bêtes qui restent dans la mousse !". Et voilà le résultat. Cela me plaît bien et c'est là le principal.

Le nichoir en bois qui a été peint par ma petite main valide et les petits zozios viennent de chez Zodio.

Afin que tout reste bien vert, j'humidifie régulièrement avec un petit pulvérisateur.

il n'y avait pas que les garçons qui jouaient aux petites voitures.
Je me souviens très bien qu'avec mon frère, j'y jouais aussi !

Avec quelques unes sorties de la boîte appartenant à mon mari, j'ai fait un saut en arrière de plusieurs dizaines d'années (elles ont toutes plus de cinquante ans) pour me retrouver dans les années 60 et raviver certainement la mémoire de certains ou certaines d'entre-vous.

 La mythique 2CV, la Fiat 500, l'Ami 6, la Panhard
Celles-ci sont en plastique mais ont bien traversé les années.

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 La Roll Royce, tout d'or vêtue (enfin de métal doré !)
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 Les célèbres marques Matchbox et Dinky Toys, dans leurs boîtes d"origines.
Celles-ci sont en métal.

Une série "spéciale agricole" de chez Matchbox.

Comme le chante Dave
"Je ne voudrais pas refaire le chemin à l'envers
et pourtant je paierais cher pour revivre un seul instant... "