Il y a quelques temps, j'ai réalisé toute une série de petits pendentifs avec la technique du point peyote. J'avais beaucoup entendu parlé de cette technique mais je ne la connaissais pas. Ce n'est pas un tissage sur métier, il n'y a pas de fil de trame. C'est un tissage manuel, à l'aiguille, les fils sont invisibles.

En fait, la différence entre ce point peyote et le point en brique, vu dans mon précédent billet, réside dans le fait que la perle est tissée dans le sens horizontal et non vertical. Pour le peyote, les trous se trouvent sur les côtés et pour le point en brique, les trous se trouvent en haut et en bas.

Selon ce que vous souhaitez réaliser, il convient de travailler avec un nombre pair ou un nombre impair de perles.

Pour le modèle ci-dessous, c'est un nombre impair qui a été utilisé et toujours les superbes perles de rocaille japonaises Miyuki dont la qualité et la régularité vous permettent un travail impeccable. Les autres perles sont en cristal Swarovsi dont l'éclat est incomparable, une perle de culture d'eau douce blanche et une petite breloque en métal doré. L'ensemble est monté sur une chaînette boule.

au départ, il y a eu la réalisation de cet attrape-rêves à présenter comme un trophée.

Je me lance ce petit défi avec un fil d'1 mm à travailler sur un jonc de 9 cm de diamètre (que j'ai préalablement recouvert d'une ficelle de coton de 2 mm). C'est une découverte pour moi, je n'y connais strictement rien. En voyant le travail terminé, ne croyez pas que tout a été fluide. Mais Google est mon ami et j'ai fait, défait et refait plusieurs fois avant d'arriver à sortir quelque chose de présentable. Avec une chute de bois, j'ai conçu un socle dans lequel j'ai inséré une baguette pour orchidée sur laquelle j'ai fixé un embout. Puis j'ai bombé l'ensemble en noir et j'y ai fixé l'attrape-rêves.

Comme cette petite créa m'avait bien amusée, j'ai poursuivi en réalisant ce photophore avec de la ficelle de coton de 2 mm de diamètre (au rayon bricolage d'un hypermarché, moins cher que dans les magasins de loisirs créatifs). J'ai appris les noeuds de base du macramé en visionnant des vidéos sur internet, rien de très compliqué en fait.

Puis, pour terminer, j'ai voulu réaliser un bijou avec ce que l'on appelle le micro macramé. On peut travailler avec des fils encore plus fins, 0,5 mm, 0,8 mm ou 1 mm. J'ai utilisé un fil spécial de la marque Linhasita que vous pouvez trouver, par exemple, chez Perles and Co. Les bijoux peuvent être réalisés avec ou sans perles, la réelle difficulté étant de trouver des perles avec des trous suffisamment gros pour laisser passer 1 voir 2 fils. 

Comme me le suggérait la Filature du Valgaudemar, je me suis laissée tenter par l'un des beaux coloris d'Ankara et j'ai succombé à 75 gr de pure douceur d'angora français et de mérinos. Trois pelotes de 25 g ne me permettent pas de faire un pull, bien évidemment, mais pourquoi pas un snood pour tenir mon petit cou bien au chaud. 

Les couleurs sont : Myrtille, Glycine et Ecru

Voici le dernier collier que j'ai réalisé à partir de 3 perles récupérées je ne sais plus où et conservées pour en faire un jour quelque chose. 
Ce sont ces trois grosses perles centrales, la plus grosse a un diamètre de 3 cm, auxquelles j'ai associé du cristal jaune très pâle parce qu'on en retrouve en quantité infime dans 2 de ces 3 perles.
J'ai rajouté des agates tigrées, de jolies perles grises à facettes en verre légèrement irisées, des rondelles de strass et encore des agates, toutes noires, toutes lisses, plus petites.
L'ensemble est monté sur un fil de cable solide avec des finitions argentées.

Voici un collier tout simple mais qui fait son petit effet.

Avec un petit restant de laine, j'ai réalisé ce béret. Comme je ne suis pas une pro du tricot, je vous fais partager mon inspiration que j'ai puisé ICI, j'ai juste rajouté au modèle un petit pompon. Pour l'instant il fait très doux (enfin en Anjou), mais on ne sait jamais ! Le froid polaire qui sévit aux USA pourrait bien décider de nous faire un petit coucou.

avec mes trois pelotes de laine Sable de la Filature du Valgaudemar, 70 % mérinos et
30 % angora évoqué lors d'un poste précédent. 

Les coloris sont : Cumin, Bleu Jean et Lagune
Les pompons glands sont réalisés avec les trois couleurs avant de commencer l'ouvrage.

C'est sympa à tricoter et peu chronophage.

pour ce headband tout blanc.

La base est un large ruban de satin sur lequel j'ai positionné un morceau de tulle léger puis une très jolie pièce de dentelle aux contours redécoupés. 

Sur le tulle et la dentelle, j'ai disposé des fleurs en satin que j'ai reperlé de toupies de cristal ou de perles nacrées. Je les ai cousues très discrètement. Le tulle est fixé entre le ruban et la dentelle à points cachés.

J'ai réalisé 5 feuilles de perles : 4 avec de toutes petites perles rondes nacrées, 1 avec des perles de bohèmes irisées. Elles sont dissimulées et cousus entre le satin et la dentelle.

La dentelle et les fleurs sont fabriquées en France. Ce headband se noue dans la nuque.

Vous pouvez retrouver ce modèle ICI

J'ai relevé le défi mais je dois reconnaître que les débuts ont été hésitants. J'avais déjà réalisé un double head band plus simple, mais jamais un triple.

Il arrive quelques fois, mais rarement tout de même, que ma fille Camille,  me confie un bijou à créer. En général, ce sont des modèles très chronophages. Elle connaît ma patience et sait que nous avons le même souci du détail et du travail bien fait. Pour ce head band, j'avais quelques consignes : un rang fourni et les deux autres plus légers. 

J'ai donc réalisé deux rangs identiques qui ont été inversés à la pose. Sur le rang du milieu sont répartis de manière plus importantes les srass, les perles et les apprêts. Il m'a fallu 6 heures environ pour en venir à bout. Vous ne le retrouverez pas sur son site, c'est un modèle exclusif.

J'ai remis mon travail ce vendredi et j'attendais les photos que Camille m'avait promises.

est capable d'offrir un tel spectacle. Nul besoin de mettre la main au porte-monnaie, il suffit juste de regarder.
Comme dans beaucoup de régions en France, l'Anjou s'est réveillé ces derniers jours avec ces paysages sublimes.
Ce dimanche, chaudement habillée,  je n'ai pas hésité à faire cette belle ballade autour de chez moi afin d'essayer d'immortaliser ces instants magiques. 

J'étais entrain de réapprovisionner le restau des oiseaux. Vite l'APN, j'ai eu l'impression de jouer à cache cache avec cette jolie mésange perchée dans le cèdre qui attendait impatiemment que je m'éloigne.

"L'endroit, je le connais bien, comme beaucoup de mes copains d'ailleurs. J'avance presque incognito, puis je descends de branche en branche, je m'approche du but... quelques centimètres de corde et j'y suis ! Dans ce jardin, il y a plein de petites maisons où l'on peut se régaler. C'est chouette !"

ont fait leur apparition. C'est l'occasion pour certaines espèces d'oiseaux de s'inviter au jardin où ils trouveront eau et nourriture.

Ces deux verdiers, que l'on voit plus rarement, se disputent pour quelques graines.

 Le chardonneret s'installe et casse franchement la croûte.
Il n'est pas très tolérant envers les autres oiseaux.

 
Le pinson des arbres, ici un mâle (de face et de dos) se fait plus discret.

Quant à la mésange charbonnière, c'est une habituée des lieux.
Elle se délecte, notamment, de graines de tournesol décortiquées.

Le rouge-gorge fait de rares apparitions, c'est un discret.

Le froid, le manque de nourriture font qu'ils s'approchent plus facilement des habitations pour notre plus grand plaisir. 

on peut se confectionner de jolis pendentifs qui viendront égayer nos tenues en toutes saisons.

Si vous souhaitez vous lancer dans l'aventure, voici pour vous ce petit tuto.

Pour démarrer votre projet, il vous faut :

• Matériel : ciseaux, colle, pince ronde, pince coupante, pince plate, fil métallique ou fil polyester solide

• Fournitures : morceau de tissu de 7 x 7 cm, 1 grosse perle de 3 cm de diamètre, 3 ou 4 perles assorties ou breloques, clous de différentes tailles, coupelles (une grande et une petite), anneaux, chaînette (billes -prévoir un fermoir adapté- ou autre d'une longueur de 70/72 cm).

C'est parti !

• A l'aide du plus grand clou, repérer approximativement le milieu du tissu. Transpercer le tissus avec le clou (envers du tissu à l'intérieur) puis enfiler la perle sur le clou

• De vos deux mains, enfermer la perle dans le tissu comme un bonbon, retirer le clou en prenant soin de repèrer le point d'entrée.

• Entourer solidement ce "bonbon" de plusieurs tours de fils, vriller ou nouer selon le fil utilisé.
• Couper l'excédent de tissu en faisant attention de ne pas sectionner les fils. (Je mets ensuite un peu de colle sur ce bout pour le durcir, cela sert aussi à bien maintenir la coupelle).
• Reprendre le clou et sectionner sa tête à l'aide de la pince coupante. Si vous ne souhaitez pas d'ornement supplémentaire à pendre comme sur le modèle, ne pas sectionner la tête du clou.
• Insérer une petite coupelle, puis faire une boucle à l'extrémité du clou à l'aide de la pince ronde.
• Traverser l'ensemble de la perle en repassant par la première entrée, il faut parfois forcer un peu car le passage est difficile.

A ce stade, on obtient ceci.

• Insérer ensuite la plus grande coupelle sur l'extrémité coupée du "bonbon", appuyer fortement puis courber la tige.
• Couper la de manière à faire une seconde boucle

• Préparer les perles et les breloques en les équipant de clous ou d'anneaux selon le cas.
• Insérer un anneau dans la boucle de la grande coupelle, puis sur cet anneau monter les perles et breloques, n'oubliez-pas d'y passer également la chaînette

Il reste à équiper la seconde boucle d'un ornement de votre choix. Ce peut être un pompon confectionné avec de la chaînette comme sur le modèle ci-dessous. 

Voilà le pendentif est terminé !

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Les tissus légers en coton à petits motifs, les tissus polyester, les mousselines (mises en double) se prêtent parfaitement à ce type de bijou, pour les trois modèles ci-dessous, ce sont des chutes de soie que j'ai utilisées,

ce dernier modèle étant réalisé dans un taffetas polyester.

Et si vraiment, vous ne vous en sentez pas le courage ou tout simplement que vous n'avez pas une âme de créatrice, vous pouvez toujours me contacter pour acquérir l'un de ces modèles ou me confier votre projet. Je vous répondrai avec grand plaisir.

de ma série de bracelets réalisés il y a peu.

 N° 5 - Très belle agate, améthystes, cornalines, malachites, cristal, perles millefiori,
rondelles strassées et perles d'eau douce rondes pêche
Montage argenté

zzz

 N° 6 - Deux agates coeur, cristal, rondelles strassées, perles d'eau douce rondes blanches,
rondelles strassées. Anciennes perles de cristal noires à reflets
Montage argenté

zzz

 N° 7 - Deux agates coeurs, perles en cornaline, ships de labradorite, cristal,
perles d'eau douce allongées parme, rondelles strassées
Montage argenté

zzz

 N° 8 - Agate, jade, cristal, rondelles strassées, perles d'eau douce rondes blanches
Montage argenté

zzz

Et ce n'est pas fini, même si c'est tout pour aujourd'hui !
Pour les roses, clic ici !

Mon jardin n'est pas bien grand, environ 350 m2, mais il m'occupe suffisamment.

Début 2013, nous avons fait arracher les 84 thuyas qui composaient les 3/4 de la haie. Ils étaient tous morts et donnaient un spectacle très déprimant. Nous avons opté pour des panneaux en fil métallique soudé, très solides, ainsi que des parties en bois pour nous isoler du voisinage et de la route toute proche. Sur l'ensemble, nous avons choisi d'y faire grimper des clématites, des rosiers, des lierres, un jasmin d'hiver, un chevrefeuille et une vigne vierge. Les parterres redessinés ont été plantés d'arbustes divers.

Cela fait plus d'un an que tous ces végétaux ont été plantés et je dois dire que la plupart se sont vraiment bien développés. Certains rosiers en particulier laissent imaginer une superble floraison. Les rosiers se plaisent en terre angevine.

Par contre, le fait d'avoir arraché les thuyas a dû destabiliser le sol et après l'hiver, l'abri de jardin a des allures de tour de Pise. Malgré des soins attentifs à près d'une quinzaine d'années, il donne aujourd'hui des signes de grande fatigue. Je pense que nous allons devoir en changer (mais je vais avoir du mal cette fois à convaincre mon mari de le peindre en bleu).

Mes petites boules de buis achetées à prix doux en hyper marché ont l'air de se satisfaire de leur contenant, je les ai taillées au mois de septembre. Par contre le jasmin, malgré son voile de protection, a mal supporté l'hiver. Je l'ai bien nettoyé, laissons lui un peu de temps.

Le rose fushia éclatant des cassis fleurs

et le jaune lumineux des forsythias 

mettent du peps au jardin.

 Le prunus, déjà défleuri, se couvre de feuilles et Miss Lady savoure les premiers rayons de soleil.

Le cerisier est en fleur, mais l'an passé, peu de cerises,

 ainsi que les camélias

 et le cognassier du Japon. Pas de doûte, tout indique au jardin que le printemps est bien là !

en touche à tout qui se respecte,  je me suis récemment lancée dans la réalisation de fleurs en soie. Ce sont plus particulièrement les roses qui ont retenu toute mon attention.

Il reste en France une poignée d'artisans qui perpétuent cet art de la fleur artificielle en soie, en plumes ou en toute autre matière. La maison Légeron à Paris en fait partie et j'ai eu grand plaisir à visiter ses ateliers.

Il n'existe pas de livre expliquant la réalisation de ces fleurs mais en cherchant sur le net, il est possible de trouver quelques vidéos. 

C'est donc en autodidacte que j'ai réalisé mes premières roses en soie blanche, car bien naturellement, il est possible de teindre la soie avec des colorants spécifiques.

Avant d'arriver à l'étape finale, plusieurs phases sont indispensables : dans un premier temps la soie doit être apprêtée, sans cela impossible de lui donner une forme. Les pétales sont ensuite découpés en respectant divers gabarits, arrive le travail de façonnage des pétales à l'aide de fers chauffés en essayant de donner des formes au plus près du naturel. Ensuite, les pétales sont montés un à un autour des étamines, ici 100 % végétales.

Voici trois roses qui viendront orner, par exemple, un peigne ou un head band pour une future mariée.

Ci-dessous, un peigne réalisé avec deux roses, mélange de soie ivoire, classique et sauvage.

Bien évidemment, des outils sont indispensables pour donner forme aux pétales (photo internet).

s'ouvrent les agapanthes 

 Evidemment, la production de mon petit jardin
n'est rien comparée à celle que nous avions pu admirer sur l'île de Bréhat
où ces fleurs poussent en abondance.

 
Les astilbes ont l'air d'apprécier leur petit coin ombragé, du moment qu'elles ont les pieds au frais !

 
L'une de mes plantes préférées au jardin, les hostas qui produisent des fleurs aux douces nuances.
Curieusement, chez moi, ces plantes s'épanouissent mieux en pots qu'en pleine terre.

 
Mon petit groseiller a bien du courage car il doit se faire une place près d'un rosier très envahissant.

 
Et pour terminer, un petit jeu si le coeur vous en dit : de quelle fleur provient ce fruit ?

Voici la série de pendentifs en tissage peyote évoquée précédemment. Ces petites choses m'ont occupée quelques heures.

Pendentifs fleurs ou graphiques, toujours associés à des perles naturelles : améthyste, agate, lapis lazuli, perle d'eau douce, cristal et breloque.

Montés sur une chaînette boule argentée ou bronze. Le tissage seul mesure 3 cm x 4 cm environ.

En visitant les ateliers de la maison Légeron à Paris, j'étais restée admirative devant la dextérité et le savoir faire des ouvrières de cette célèbre maison.

A mon tour, j'avais voulu m'initier, sans prétention, à la création de fleurs de soie.

Après plusieurs essais et beaucoup de patience, j'avais réussi à produire quelques roses digne de ce nom.  Il faut dire qu'à force de les observer, les roses de mon jardin m'avaient donné un sérieux coup de main.

C'est la première que j'ai faite avec son bouton et qui ressemble à quelque chose.

Puis celle-ci, j'en ai fait 5 identiques. Elle mesure 6 cm de diamètre environ.

Partie dans ma lancée, j'ai testé d'autres qualités de soie.
J'ai ainsi conçu ce peigne unique composé de deux roses identiques. Les pétales ont été réalisés dans deux soies différentes, l'une fine et transparente, l'autre en soie sauvage, le tout ivoire. Les pétales ont ensuite été assemblés en alternance. Les feuilles de soie ou de satin, ne sont pas de ma conception mais proviennent d'une boutique spécialisée. Il en reste très peu à Paris.

Camille, ma fille aînée et créatrice de la marque Lola Framboise le trouvant joli, m'a proposé de le mettre sur son site.

Ce modèle est unique, les fleurs mesurent 9 cm de diamètre environ.
Ce peigne, ainsi que d'autres accessoires,  viennent d'être choisis par une future mariée 
et vont s'envoler sous peu pour la Belgique.

En général, avant que mes doigts ne passent à l'action, l'idée vient d'un élément ou d'une couleur. Ici, c'était trois perles anciennes originales mises de côté pour faire plus ample connaissance. Je leur trouvais de subtiles nuances de bleus. 

Le choix, en quelque sorte "la soupe", c'est ce qui m'intéresse le plus, le montage n'étant que technique.

Ces perles, avec d'autres associées, m'évoquaient ça.

(photo Falaise d'Etretat empruntée sur le net)

 On retrouve bien toutes ces nuances.

 Les perles sont des agates, du cristal, des perles de culture d'eau douce et des éléments strassés.
Un petit collier sans prétention, très féminin, impeccable pour habiller une tenue toute simple.

Les agates ont des couleurs fabuleuses.

Photos internet

J'ai quelques unes de ces pierres et je prends un réel plaisir à les regarder, à en extraire les nuances les plus infimes. Dans celle-ci, le jaune est quasi inscoupçonnable mais là malgré tout.
Voici mon association (cristal, perles nacrées pelliculées, perles de culture d'eau douce, strass).

Pour un petit collier sans prétention, à porter au quotidien.

on peut réaliser des petites décorations sympas à moindre coût.

Cette année pour le soir de Noël, j'ai décoré mes bordures de fenêtre. J'avais acheté dans ma jardinerie l'an passé, pour quelques euros, ces petites lucioles qui fonctionnent avec des piles (incluses). Il y a quelque temps, chez le suèdois ces photophores. Donc pas de dépenses cette année pour cette petite décoration, si ce n'est l'effort d'aller ramasser du lierre, des pommes de pin et diverses branchages dans le bois près de chez nous.

La couronne de la porte, je l'ai réalisée l'an passé en achetant une base vierge en faux sapin.
J'y ai ajouté des étoiles, des boules blanches et argent
et des petites grappes de petites boules blanches.
Une petite guirlande lumineuse blanche (à pile) vient, la nuit tombée, éclairer l'ensemble.
La photo rend l'ensemble bleu mais c'est blanc en réalité !
La couronne est simplement fixée au marteau de la porte avec un petit crochet en plastique.
Il est vrai que n'importe qui pourrait la prendre, ni vu, ni connu.
Jusqu'à présent, elle n'a tenté personne !

 Le meilleur moment pour investir dans de nouvelles décoration de Nöel, c'est maintenant.
En effet, les jardineries et les grands magasins soldent ces produits, souvent à 50 %.

dans le brouillard ! Ce samedi, cela prenait tout son sens.

Il est vrai qu'on n'en manquait pas aujourd'hui. Mais rien n'arrête ces cavalières intrépides et pas besoin d'y voir très clair pour se lancer dans un épervier délirant. Et puis les chevaux aiment le froid, bien plus que la chaleur. Comme les enfants, Ils adorent  jouer. Cette grande cavalcade avait donc de quoi ravir tout le monde !

Dona la grise et Princesse la bai

Prendre du plaisir à jouer, à être ensemble.

Là, pour toucher, il y a encore de la marge !
Lockness, Dona et Princesse.

Trouver un passage et se faufiler, ne pas se faire prendre !

Surveiller ses arrières !

Un chouette samedi en quelque sorte !

 Ma chienne Lady

Race : indéterminée mais probablement un mélange de Beagle,
de Basset hound et d'Epagneul Breton.
Adoptée à la SPA, cela fait maintenant 9 ans qu'elle partage notre quotidien.
Affectueuse mais têtue (elle entend et comprend ce qu'elle veut).
Elle est très gourmande et affiche quelques rondeurs parfaitement assumées.
Le nez au ras du sol, c'est une renifleuse hors pair.
Elle est toujours partante pour une balade qu'elle sait tout à fait me réclamer.

Non, je n'ai pas fait de fouilles dans le jardin et je n'ai nulle envie de vous faire peur avec des histoires à dormir debout. C'est d'oursins dont il s'agit, enfin plutôt de squelettes d'oursins. Je les avais ramassés sur la plage et en surfant sur le net, j'ai découvert que ce que je croyais être une variété d'oursin était en fait des squelettes d'oursins. Peut être le saviez-vous, moi je viens de le découvrir.

En fait, lorsque l'oursin est vivant, il ressemble à ça :

La coquille qui supporte les radioles (piquants) s'appelle le test. Lorsque l'oursin meurt, les tissus mous se dégradent et libèrent les radioles (source Wikipédia). Voici donc à quoi ressemble un oursin lorsqu'il est mort et c'est ce que j'ai ramassé sur la plage sans le savoir :

L'ensemble est d'une parfaite régularité.

Et avec un peu de lumière, c'est encore plus magique !

La nature ne cessera jamais de m'émerveiller.

Et puis comme j'ai la fibre créative, j'ai réalisé avec deux squelettes quasi identiques ces boucles d'oreille. Du coup, on dirait des méduses ! Elles sont longues de 4,5 cm pour un diamètre de 2 cm avec 7 perles chacune (améthyste, quartz et cristal).

Aucune de mes trois filles n'a souhaité orner ses lobes avec, trouvant le modèle certes original mais pas facile à porter. Je leur ai dit qu'en province on osait pas mais sûrement qu'à Paris mes méduses feraient fureur. L'argument n'a pas semblé les convaincre !

situé dans le Maine-et-Loire, sur la commune de Maulévrier, près de Cholet, ce parc de 29 hectares est aujourd'hui le plus grand jardin japonais d'Europe. Organisé autour d'un lac artificiel alimenté par la Moine qui le traverse (l'eau représente environ 3/10^e de la surface paysagée), il contient les espèces d'environ 300 plantes, dont azalées, camélias, rhododendrons, érables du Japon, ginkgos biloba et bien d’autres, le tout agrémenté d'éléments de décor traditionnel des jardins japonais. 

Dans mon jardin, j'ai 9 boules de buis que je taille manuellement avec beaucoup d'application. J'ose à peine imaginer le temps que les jardiniers doivent consacrer à ce domaine, vu la quantité d'arbres à bichonner. Même les azalées sont taillées de cette façon.

Le paradis pour les canards et les nombreuses carpes koï.

Nous avons profité d'une belle journée ensoleillée mais pas suffisamment avancée dans la saison pour y retrouver les somptueuses couleurs de l'automne. Nous y retournerons au printemps pour découvrir le parc sous une abondante floraison, il y a beaucoup, beaucoup d'azalées. Hors période estivale, le lieu est calme, reposant et il est accessible aux chiens tenus en laisse (sauf que Lady n'a pas été très sage, les jardins trop paysagés ne l'intéressent pas beaucoup). J'ai pu apprécier le fabuleux travail des jardiniers, notamment dans la taille en nuages des très nombreux arbres.