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Exquises parenthèses
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11 octobre 2017

Le petit rouquin

Pas facile de saisir dans l'objectif ce petit animal tant il est vif et facétieux.
Je dirais que nous sommes privilégiés. Nous habitons un quartier qui dispose de toutes les infrastructures nécessaires au quotidien et qui se situe à quelques minutes du centre ville en bus ou en voiture. Les espaces verts y ont été préservés et sont omniprésents. Il y a de nombreux sentiers pédestres, beaucoup d'arbres, notamment un bois privé de plusieurs hectares où toute une faune évolue en presque totale sécurité et y trouve de la nourriture en abondance. Si l'on est attentif, on peut régulièrement observer des scènes comme celle-ci, particulièrement le matin.

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Voici un nid d'écureuil (photo empruntée ici).
Je pensais d'ailleurs qu'ils s'installaient exclusivement dans des trous de tronc d'arbre.

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Pris en flagrant délit de gourmandise,
il faut détaler à toute vitesse sans perdre son précieux butin, un gland.

 

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8 octobre 2017

Mea culpa

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Peut-être aurais-je dû faire ce deal avec Salsa, cela m'aurait évitée de me retrouver ce dimanche matin aux urgences ! Salsa est une jument plutôt ronde ce qui la rend très agréable à monter mais ne facilite pas le sanglage. En général, je sangle léger au boxe puis je resangle franchement au moment de monter car les chevaux se gonflent, une astuce pour limiter le serrage. Bref, pensant que j'avais suffisamment sanglé, je monte sur le montoir, mets le pied à l'étrier et m'élance sauf que là : patatras, la selle tourne complètement sous la poussée de ma jambe gauche et je me retrouve à faire le grand écart à la manière des filles du Crazy Horse avec en prime une jolie douleur dans le genou droit, jambe sur laquelle je me suis brutalement réceptionnée. A ce moment précis, l'urgence n'est pas mon genou mais la selle. Salsa n'a pas eu peur, mais je dois rapidement désangler et remettre le tout correctement afin d'éviter qu'elle ne se blesse et ensuite... je dois remonter.

Le cours se passe normalement, mon genou me titille un peu, mais sans plus. L'après-midi se déroule avec celui d'Alice. Puis, nous rentrons à la maison et j'ai de plus en plus de difficulté pour marcher. Je prends 1 g de paracétamol, masse avec un gel et me dis que la jambe au repos toute la nuit, ça devrait aller. Mais, ce dimanche matin, la réalité est toute autre : mon genou est enflé. Me maintenir debout reste douloureux. Nous sommes dimanche : soit j'attends de voir mon médecin traitant au risque de ne pas avoir de rendez-vous ce lundi, soit je me rends aux urgences de la clinique ou de l'hôpital. J'opte pour la clinique.

Nous sommes arrivés aux urgences à 11 h 45 où je suis rapidement prise en charge par une secrétaire qui me demande carte vitale, carte de mutuelle, carte d'identité et une description succincte des symptomes.
12 h, je passe à peine en salle d'attente qu'un infirmier vient me chercher et me pose d'autres questions :
- "Bonjour Madame, alors vous avez un problème de cheville.... "
- "Non, c'est le genou"
- "Ma collègue s'est trompée, elle a indiqué cheville"
- "Désolé, mais c'est bien le genou droit"

Aïe, ça commence mal.
Puis il me conduit dans un box (tient ça me rappelle quelque chose), me demande d'oter mon pantalon, me fait allonger sur un lit et m'informe qu'un médecin va venir me voir.
A ce moment là, je me dis : quelle organisation, ça ne traîne pas ! Pour meubler le temps, j'essaie de lire ce qui est affiché au mur, c'est un peu loin et écrit petit mais je déchiffre tout de même : minimum d'attente 1 h 30. Délai tout à fait normal, je ne suis pas toute seule et puis mon cas est loin d'être une priorité. Je patiente dans mon box clos (manque plus que la paille et l'abreuvoir, d'ailleurs j'ai soif et une sérieuse envie d'aller aux toilettes).
Le temps s'écoule, il est 13 h, puis 14 h, puis 14 h 30.
Toc, toc, une jolie frimousse passe la tête :
- "Bonjour Madame HUBERT, je viens vous chercher pour vous faire passer une radio."
Petit tour en fauteuil roulant, chouette, ça bouge enfin. Mais mon optimisme va être de courte durée, arrivée devant la salle de radiologie, on me demande :
- "Vous êtes bien Mme HERBERT"
- "Non, moi c'est Mme HUBERT mais vérifiez car votre collègue a déjà confondu le genou avec la cheville, il peut y avoir une erreur d'orthographe dans mon nom"
La manipulatrice me répond :
- "Non, ce n'est pas possible, j'attends une jeune fille de 13 ans".
Là effectivement, mon amour propre en prend un sérieux coup. Je sais bien que la chirurgie esthétique fait des merveilles de nos jours mais de passser de la soixantaine à la quinzaine, là ça tient du miracle. Retour au box en fauteuil où l'aide soignante m'informe qu'elle va revenir me chercher plus tard :
- "Je patiente dans le fauteuil"
- "Non, on risque d'en avoir besoin, vous retourner dans le lit".
Et c'est reparti pour un nouvel égrenage de minutes : 15 h, 15 h 30, puis toc, toc, là c'est un grand Monsieur en blouse blanche qui entre d'un pas décidé :
- "Alors ma petite dame, on fait des folies de son corps ? Je suis le Docteur Machin".
Je jette vite fait un coup d'oeil à sa blouse qui me confirme son identité (des fois qu'il y aurait erreur sur la personne) et je réponds à ses questions :
- "Vous vous êtes fait ça comment ? " : je réexplique
- "Vous travaillez ?"
- "Non je suis retraitée depuis le 1er juillet"
Au bout de 5 minutes de consultation, m'ayant trituré la jambe dans tous les sens (là je me dit au moins je n'ai rien de cassé), il m'informe que mes rotules sont très souples, qu'effectivement mon genou droit est enflé mais se veut rassurant, tout ceci sans avoir passé la moindre radio :
- "Il s'agit d'une simple élongation musculaire, dans 3 semaines tout devrait rentrer dans l'ordre. Néanmoins si dans ce laps de temps vous avez toujours des symptomes, il faudra nous recontacter. Je vous fais une prescription pour des antalgiques, une orthèse pour une bonne immobilisation et une paire de cannes anglaises pour vos déplacements de la vie quotidienne. Mettez du froid sur votre genou pour réduire l'inflammation. Les petits pois congelés, c'est parfait."
J'ai bien failli lui demander s'il fallait des fins ou des extra-fins, mais bon je n'avais pas trop envie sur le moment de faire de l'humour.
- "Bon, vous travaillez"
- "Non, je SUIS A LA RETRAITE",
- "Ah oui, vous me l'avez déjà dit"
- "Donc vous ne vous êtes pas blessée dans le cadre de votre travail ?"
- "Non, l'EQUITATION C'EST POUR MOI UN LOISIR"
- "Bon, je fais mettre tout ça par écrit. Je reviens vers vous et je vous libère"
J'ai dû patienter encore 30 minutes environ. J'ai retrouvé en clopinant mon mari dans la salle d'attente presque étonné de me voir revenir aussi vite. Il faut dire qu'après 37 ans de SAMU, il en a vu et entendu de toutes les couleurs. Nous sommes rentrés à la maison vers 16 h 15, j'étais épuisée comme si j'avais fait une course d'endurance.

La leçon à retenir : toujours vérifier les choses plutôt deux fois qu'une, cela peut éviter une foule de désagréments et une perte de temps inutile (même lorsqu'on est retraitée et que du temps, on en a).

 

5 octobre 2017

Nouveau venu

il s'appelle Quadrou de la Roque. Il n'est pas nouveau au club puisqu'il a auparavant participé à de nombreuses compétitions de horse ball mais nouveau dans les chevaux montés en équitation classique. Son dos délicat, ne lui permet plus d'oeuvrer dans cette discipline exigeante qui requiert des chevaux en parfaite forme physique. Il est désormais attribué à des cavaliers plutôt expérimentés car il a néanmoins gardé son tempérament de winner ! C'est un grand cheval bai âgé de 13 ans. Alice l'a monté pour la première fois ce samedi. Au début, un peu stressée par ce nouveau compagnon qu'il faut découvrir et apprivoiser, elle s'est détendue et a terminé sa reprise avec le sourire.

Verdict : un cheval très bien dressé, très respectueux, répondant parfaitement aux ordres et très confortable... que du bonheur en fait !

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Match de horse ball : très physique tant pour le cavalier que pour le cheval !

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2 octobre 2017

Visite au jardin oriental de Maulévrier

situé dans le Maine-et-Loire, sur la commune de Maulévrier, près de Cholet, ce parc de 29 hectares est aujourd'hui le plus grand jardin japonais d'Europe. Organisé autour d'un lac artificiel alimenté par la Moine qui le traverse (l'eau représente environ 3/10e de la surface paysagée), il contient les espèces d'environ 300 plantes, dont azalées, camélias, rhododendrons, érables du Japon, ginkgos biloba et bien d’autres, le tout agrémenté d'éléments de décor traditionnel des jardins japonais. 

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Dans mon jardin, j'ai 9 boules de buis que je taille manuellement avec beaucoup d'application. J'ose à peine imaginer le temps que les jardiniers doivent consacrer à ce domaine, vu la quantité d'arbres à bichonner. Même les azalées sont taillées de cette façon.

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Le paradis pour les canards et les nombreuses carpes koï.

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Nous avons profité d'une belle journée ensoleillée mais pas suffisamment avancée dans la saison pour y retrouver les somptueuses couleurs de l'automne. Nous y retournerons au printemps pour découvrir le parc sous une abondante floraison, il y a beaucoup, beaucoup d'azalées. Hors période estivale, le lieu est calme, reposant et il est accessible aux chiens tenus en laisse (sauf que Lady n'a pas été très sage, les jardins trop paysagés ne l'intéressent pas beaucoup). J'ai pu apprécier le fabuleux travail des jardiniers, notamment dans la taille en nuages des très nombreux arbres.

 

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