Il est plus facile de les observer l'hiver lorsque l'herbe se fait rare et que les arbres sont nus. Malgré tout, nous les rencontrons régulièrement et le groupe doit se composer de 4 chevrettes, d'1 chevreuil et de 2 faons. Ces cervidés évolent sur une propriété privée de plusieurs hectares partiellement clôturée. Avides d'espace, ils n'hésitent pas à en franchir les limites au péril de leur vie. Ici, leurs prédateurs ne sont pas les chasseurs mais les voitures.

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Il m'est arrivée de me retrouver devant l'un d'eux, si près que je pouvais distinguer l'humidité sur son museau.
En général, ce face à face magique est de courte durée car il reste néanmoins très craintif même si ceux-là sont habitués à croiser régulièrement des humains.

Un reste de tissu très coloré, du fil à broder, des perles, un soupçon d'imagination, un peu de patience et voici la recette pour réaliser cet élément décoratif qui trouvera certainement sa place dans une pièce de la maison.

Un jour, sur ses longs pieds, allait je ne sais où,
Le héron au long bec emmenché d'un long cou.
Il côtoyait une rivière.
(extrait de la fable Le Héron, de Jean de La Fontaine)

J'y ai trouvé une grande similitude avec Le Penseur de Rodin (photo internet).
Tout comme la sculpture, il semblait en pleine méditation,
devant faire face à un profond dilemne : je reste sur ce banc, je pêche mon déjeuner
ou je fuis ce paparazzi trop hardi.

Je fuis... et vais méditer ailleurs.

Les cerisiers du chemin qui borde notre maison sont en fleurs.
Cette variété est purement décorative et ne donne pas de fruits.
Les fleurs sont mellifères et les abeilles ne se font pas priées (lorsque le temps le permet).
C'est un va et vient bourdonnant incessant.

de pouvoir enfin gratouiller la terre de mon petit jardin, j'ai farfouillé dans ma boîte à boutons afin d'en extraire les blancs nacrés les plus sympas.
C'est également un petit clin d'oeil à Dominique du très joli blog La Ligne 13.

Pour réaliser ce tambour
J'ai eu besoin :
- d'un tambour à broder de 16 cm de diamètre (moins de 4 €)
- d'environ 1,50 m de satin ivoire (ici largeur 1,5 cm)
- d'un morceau de tissus suffisant pour garnir le tambour (ici c'est un reste de soie sauvage ivoire)
- d'environ 30 cm de croquet doré (largeur 4 mm)
- des boutons de différentes tailles et formes
- d'un carré de feutrine 15 x 15 cm
- d'un tube de colle forte
- d'une petite attache de fixation (facultatif)

Les différentes étapes :
- Entourer du ruban de satin le disque externe du tambour (celui muni de la vis de serrage). Démarrer avec un point de colle en mettant le ruban le plus près possible de l'extrémité du bois puis continuer à entourer en serrant bien jusqu'à l'autre extrémité. Fixer à nouveau avec un point de colle afin de bloquer le ruban.
- Découper un disque dans la feutrine en s'aidant du disque interne du tambour. Mettre cette découpe de côté.
- Positionner le tissu sur le disque interne du tambour et l'emboiter dans le disque externe.
- Bien répartir la tension sur l'ensemble du tissu afin d'éviter les plis et serrer doucement à l'aide de la vis. 
- Dessiner au feutre noir un coeur sur une petite feuille de papier, la glisser ensuite à l'envers du tambour et reproduire par transparence le motif avec un crayon à papier.
- Fixer ensuite le croquet sur ce tracé par petits points invisibles.
- Remplir le coeur de boutons de son choix en alternant les tailles et formes afin d'occuper l'espace.
- Lorsque cette étape est terminée, retendre à nouveau le tissu si besoin.

On retourne ensuite le tambour, on travail désormais sur l'envers.
- Recouper l'excédent de tissu tout en conservant environ 1 cm
- Enduire légèrement de colle forte la face interne du disque en bois
- Rabattre le tissu afin qu'il épouse parfaitement cette surface en se collant, laisser sécher quelques minutes.
- Prendre le disque de feutrine préalablement découpé et, si vous le souhaitez, y fixer sur le bord avec quelques points une attache de fixation murale.
- Enduire de colle forte les bords du disque de feutrine et le positionner sur le disque interne du tambour (il cachera ainsi l'envers du tambour).
- Laisser sécher.

Voilà votre tambour est terminé !

Les papillons, chez moi évoquent les vacances à la campagne. Lorsqu'enfants, entre copains, nous organisions, sans crainte, des après-midi de courses folles dans les prés équipés d'improbables épuisettes. Nous en revenions, épuisés mais heureux, prêts à engloutir les tartines de confiture préparées par notre grand-mère.

Les papillons sont des insectes fragiles, dont les populations déclinent… Ils jouent pourtant un rôle crucial en pollinisant de nombreuses plantes à fleurs. Beaucoup d'espèces de plantes ont besoin des insectes pour assurer leur reproduction. Les papillons y contribuent largement, aux côtés des abeilles notamment.

Celui-ci sort de mon imagination, je ne pense pas qu'il existe quelque part !
Mon dernier petit bout de soie sauvage ivoire, un dessin reporté sur le tissu au crayon à papier, quelques perles, un peu de broderie et voilà un papillon éternel mais qui n'ira malheureusement jamais butiner une seule fleur.