Tous à la piscine
Par ces fortes chaleurs, l'eau sous toutes ses formes est la bienvenue. Mes petits visiteurs quotidiens l'ont bien compris ainsi.
Si les moineaux y vont sans trop hésiter, les mesanges sont plus réservées et l'approche du bassin mis à leur disposition se fait avec d'infinies précautions.
D'abord, arriver en toute discrétion et repérer les lieux. La voie étant libre, se redresser et sautiller sur le bord. Regarder à droite puis à gauche et pour commencer tremper son bec. Dire aux copains qu'il n'y a pas de danger. D'abord se désaltérer, le bain sera pour plus tard.
Au risque de me répéter, je ne me lasse pas de les observer. J'ai bien compris qu'ils appréciaient que l'eau soit régulièrement renouvelée et fraîche. Il faut dire qu'il y a du monde à venir s'y abreuver en ce moment et que parfois les usagers ne sont ni méticuleux ni soucieux de laisser l'endroit bien propre. Peux-être devrais-je installer des latrines et un pédiluve !
Le vol du bourdon
Drôle de bestiole
Beautés éphèmères, tellement fragiles
Je pense qu'il s'agit du Vanessa atalanta communément appelé Le Vulcain
Je pense qu'il s'agit du Cynthia cardui communément appelé La Belle-Dame
Lorsque j'étais petite fille (il y a bien longtemps), j'allais en vacances à la campagne, chez ma grand-mère. Elle n'avait pas de télévision, juste la TSF. Avec les enfants du village, la nature environnante était notre terrain de jeux où nous passions le plus clair de notre temps, en toute sécurité. A la période estivale, les chasses aux papillons que nous organisions, occupaient la majeure partie de nos après-midi. Le sort de nos captifs n'était pas très enviable puisque nombre d'entre-eux terminaient leur vie éphèmère au fin fond d'une boîte en carton. Mais, à cette époque, les enfants que nous étions n'entendaient jamais parler de biodiversité ou de protection des espèces animales et végétales, ou peut être parfois mais si peu, lors de nos cours de "Leçon de choses" (baptisés ensuites "Sciences Naturelles", pour devenir actuellement "SVT, Sciences et vie de la terre".
Aujourd'hui, les papillons de mon enfance se font de plus en plus discrets dans les prairies et n'intéressent plus les enfants qui leur préfèrent, de loin, les nouvelles technologies. La raréfaction des jachères, les insecticides, les éclairages publics, la circulation automobile sont principalement la cause du déclin des espèces et des populations de ces lépidoptères. Pourtant, ils jouent un rôle majeur dans les écosystèmes en tant que pollinisateurs et proies pour les oiseaux, les batraciens, les chauves-souris...
Gracieux mais fragiles !
L'eau salutaire
Ce n'est pas ce que nous souhaitons le plus ardemment en ce moment, mais il faut bien se rendre à l'évidence que l'eau manque cruellement dans beaucoup de régions de France. Les dernières précipitations sont bien insuffisantes pour espérer recharger correctement les nappes phréatiques. Nous avons donc, pour ceux qui y sont sensibles, quelques inquiétudes à avoir.
Malheureusement, à part prier Eole d'aller souffler son vent de nord-est ailleurs et Zeus de nous gratifier de pluies salutaires, nous n'y pouvons pas grand chose.
(Photo prise avec un Canon D7200)
Vous, je ne sais pas...
Quelques grammes de douceur...
pour la mésange, c'est 16 grammes environ à l'âge adulte.
Le timide rouge-gorge a un poids variant entre 16 et 22 grammes.
quant au moineau plus dodu (et très gourmand), il pèse entre 24 et 40 grammes
Je ne me lasse pas d'observer ces petites boules de douceur
qui viennent régulièrement visiter mon petit jardin
sachant qu'ils y trouveront à manger et à boire.
Au jardin...
pendant que certains s'activent. Pas de temps à perdre, c'est le printemps, y'a du boulot...
d'autres ont le nez en l'air, c'est tout moi ça.
Je goute à un luxe précieux depuis quelque jours : avoir tout son temps.
Alors j'observe, je m'émerveille encore davantage et j'immortalise ces instants précieux.
(Ces photos ont été prises avec un Nikon D500O)
Je suis au jardin...
même si le temps ne s'y prête guère en ce moment, je passe beaucoup de temps dans mon jardin et cet intérêt dure depuis près de 24 ans.
Nous avons fait construire notre maison en 1992 dans un lotissement, sur une parcelle de 450 m2. Avec mes trois filles, la maison à entretenir et mon travail, j'ai toujours trouvé du temps pout jardiner, considérant cette activité comme un loisir, jamais comme une corvée même si j'avoue préférer le printemps à l'automne.
Je suis toujours étonnée de constater que beaucoup de propriétaires de pavillons n'entretiennent pas leur jardin, les laissent même parfois carrément à l'abandon. C'est pourtant si agréable de vivre dans un joli environnement.
Il y a peu, la glycine était encore en fleur,
de longues hampes très parfumées embaumaient tout le jardin.
Plusieurs petits carillons disséminés aux quatre coins du jardin, tintinabulent au moindre souffle.
La terre étant très schisteuse, j'ai souvent recours à la culture en pot.
C'est le cas des nombreux hostas qui se plaisent mieux ainsi qu'en pleine terre.
Un régal pour les escargots, surtout les variétés à feuillages clairs.
Si vous pouviez sentir son parfum, divin !
Quelques bonsaïs sauvés de la benne.
Le point d'eau de mes amis à plumes que je n'oublie pas.
Les clématites, j'en ai pas mal (en pot et en terre).
Encore des hostas, je les aime beaucoup.
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Et nos visiteurs,
J'aime moins, mais ils sont nécessaires...
Et un nouveau venu depuis quelques semaines.
On se demande comment ce petit lapin de garenne a pu arriver dans le jardin.
Il se cache sous l'abri de jardin, sort le matin et le soir, passe à quelques mètres de mon vieux chien sans être inquiété.
La chienne, plus jeune, serait moins tolérante.
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Voilà, lorsque je ne travaille pas, c'est ici que je passe le plus clair de mon temps.