Beautés éphèmères, tellement fragiles
Je pense qu'il s'agit du Vanessa atalanta communément appelé Le Vulcain
Je pense qu'il s'agit du Cynthia cardui communément appelé La Belle-Dame
Lorsque j'étais petite fille (il y a bien longtemps), j'allais en vacances à la campagne, chez ma grand-mère. Elle n'avait pas de télévision, juste la TSF. Avec les enfants du village, la nature environnante était notre terrain de jeux où nous passions le plus clair de notre temps, en toute sécurité. A la période estivale, les chasses aux papillons que nous organisions, occupaient la majeure partie de nos après-midi. Le sort de nos captifs n'était pas très enviable puisque nombre d'entre-eux terminaient leur vie éphèmère au fin fond d'une boîte en carton. Mais, à cette époque, les enfants que nous étions n'entendaient jamais parler de biodiversité ou de protection des espèces animales et végétales, ou peut être parfois mais si peu, lors de nos cours de "Leçon de choses" (baptisés ensuites "Sciences Naturelles", pour devenir actuellement "SVT, Sciences et vie de la terre".
Aujourd'hui, les papillons de mon enfance se font de plus en plus discrets dans les prairies et n'intéressent plus les enfants qui leur préfèrent, de loin, les nouvelles technologies. La raréfaction des jachères, les insecticides, les éclairages publics, la circulation automobile sont principalement la cause du déclin des espèces et des populations de ces lépidoptères. Pourtant, ils jouent un rôle majeur dans les écosystèmes en tant que pollinisateurs et proies pour les oiseaux, les batraciens, les chauves-souris...
Gracieux mais fragiles !