Il y a quelques temps, j'ai réalisé toute une série de petits pendentifs avec la technique du point peyote. J'avais beaucoup entendu parlé de cette technique mais je ne la connaissais pas. Ce n'est pas un tissage sur métier, il n'y a pas de fil de trame. C'est un tissage manuel, à l'aiguille, les fils sont invisibles.

En fait, la différence entre ce point peyote et le point en brique, vu dans mon précédent billet, réside dans le fait que la perle est tissée dans le sens horizontal et non vertical. Pour le peyote, les trous se trouvent sur les côtés et pour le point en brique, les trous se trouvent en haut et en bas.

Selon ce que vous souhaitez réaliser, il convient de travailler avec un nombre pair ou un nombre impair de perles.

Pour le modèle ci-dessous, c'est un nombre impair qui a été utilisé et toujours les superbes perles de rocaille japonaises Miyuki dont la qualité et la régularité vous permettent un travail impeccable. Les autres perles sont en cristal Swarovsi dont l'éclat est incomparable, une perle de culture d'eau douce blanche et une petite breloque en métal doré. L'ensemble est monté sur une chaînette boule.

dimanche, une pluie bienfaitrice m'a fait déserter le jardin et ouvrir mes boîtes de perles.

La réalisation de ce collier m'a occupée une bonne partie de l'après-midi. C'est un modèle que j'avais crée il y a quelques années dans une version dorée et que je n'avais jamais refait.

Il est constitué de gouttes de cristal AB* dites briolettes, de toupies de cristal AB de 4 mm et 3 mm, de petites perles de culture d'eau douce ovales, de perles de rocailles japonaises blanches iriséees et transparentes. Le montage et les finitions sont en fil argenté. Il se ferme à l'aide d'un mousqueton. La nuque est ornée d'un pendentif de dos terminé par une goutte de cristal.

Près de 4 mètres de deux fils différents et plus de 110 perles (hormis les rocailles) sont nécessaires à sa confection.
*AB signifie aurores boréales

Les gouttes de cristal évoquent des gouttes de pluie.
C'est un collier délicat et très féminin.

pour ces trois bracelets cylindriques en perles.

Ces petits bracelets personnalisent n'importe quelle tenue et se portent en toute occasion.
Ils sont légers, discrets ; je les porte régulièrement.

Ici, c'est la technique du filet forme tubulaire que j'ai retenue mais il en existe d'autres.
L'effet rendu varie en fonction des perles utilisées.

Perles nacrées ivoires 4 mm et rocailles japonaises

Perles nacrées blanches 4 mm, toupies 4 mm en cristal AB et rocailles japonaises blanches

Toupies en cristal AB 3 mm et perles de rocailles légèrement opaques

Une fois la technique acquise, il n'y a pas de difficulté particulière.

Il est tout à fait possible de réaliser des colliers avec cette technique.
Il faut juste s'armer de patience et disposer de fournitures suffisantes.
Les perles japonaises sont idéales car elles sont d'une parfaite régularité et vous fourniront un travail irréprochable.

Il s'appelle Orlane et vous pouvez le trouver chez Lola Framboise. 

C'est un bracelet chic, féminin qui peut être conçu avec toutes sortes de perles. La réalisation ci-dessous est destinée à une mariée, cette version est réalisée avec des perles nacrées de couleur ivoire, des perles à facettes transparentes irisées et des toupies de cristal AB. Les finitions sont dorées. C'est un bracelet assez perlivore et chronophage.

Voici (presque) tous les secrets de sa fabrication.

Les perles nacrées et transparentes sont réparties de manière aléatoire sur un premier fil. Ici il y a une vingtaine de perles car le bracelet terminé ne doit pas dépasser 17 cm. Un second fil est réalisé mais en inversant les perles.

Ces deux fils sont ensuite rassemblés pour former une sorte de tresse.

Un troisième fil augmenté d'une dizaine de perles vient se superposer aux deux autres fils.

Une fois cette troisième phase terminée, les fils sont bien entendus discrètement dissimulés,
le surplus de longueur étant coupé.

Puis les toupies de cristal, une trentaine environ, font leur entrée sur un quatrième fil
qui vient s'entrelacer dans l'ensemble.

Le fil de chaque extrémité est à nouveau dissimulé et le surplus sectionné.
Il n'y a donc plus aucun fil apparent.

L'originalité de ce bracelet réside dans le fait que la tresse de perles est uniquement maintenue
à l'aide d'un ruban d'organza si discrètement entrelacé dans les perles qu'on ne le distingue à peine.
Ce sont les extrémités de ce ruban qui seront utilisées pour fermer le bracelet.
Je vous laisse découvrir ces finitions.

Le temps de réalisation d'Orlane est d' 1 h 30.
Environ 80 perles sont nécessaire à sa création.

 La version collier existe également et nécessite 2 h 30 de travail et plus de 150 perles.

c'est ainsi que je définirais ces deux headbands tout à fait dans l'air du temps.

Tout d'abord on construit une armature discrète mais suffisamment rigide pour qu'elle ne puisse se déformer. Ensuite, tout n'est que patience et minutie.

Pour ce modèle, on travaille directement sur l'armature en créant des petites branches chargées de toupies de cristal et de perles d'eau douce allongées. Les reprises doivent être invisibles car travailler avec des mètres de fil est impossible. Des dizaines de perles et quelques heures de travail sont nécessaires. Il se noue avec un simple ruban de satin blanc. C'est très bohème et féminin.

Travail identique pour ce modèle encore plus long à réaliser car les branches, plus serrées, s'enchevêtrent. Il est excusivement composé de perles de cristal de tailles et de formes différentes ainsi que de perles de culture d'eau douce allongées. Le motif principal se positionne sur le côté, à droite ou à gauche. Trois motifs floraux en cristal ont été retravaillés sur la ligne médiane. C'est une pièce unique car très "perlivore". Il se noue également à l'aide d'un fin ruban de satin blanc.

Certains de mes modèles sont parfois adoptés par ma fille, créatrice d'accessoires pour la mariée. Elle les propose sur son site, Lola Framboise 

Dans la série head band, en voici un, fin et délicat, composé de fleurs de satin blanches, de perles japonaises Miyuki, de cristal (toupies et grains de riz) et de petites perles d'eau douce. L'ensemble est monté sur une structure rigide mais néanmoins discrète et se termine par un ruban de satin blanc à nouer. C'est une petite création simple mais très féminine, totalement dans l'air du temps.

Ce modèle peut se porter en version couronne, c'est le head band, ou plus haut dans les cheveux et plus bas sur la nuque, c'est le serre-tête. Le motif floral est décentré, au choix à gauche ou à droite.

Il y a quelques temps, j'avais acheté ce livre de Marie Géraud dans lequel elle présente de magnifiques bijoux brodés.

Je me suis lancée en m'aidant des techniques expliquées dans le livre et j'ai réalisé ce sautoir, le motif de base étant un bouton en bois trouvé dans une mercerie. C'est une création personnelle qui ne figure pas dans les modèles proposés. 

Mes constatations : les techniques expliquées pas à pas sont à la portée de toutes, il suffit d'un minimum de minutie. Les bijoux réalisés sont très travaillés, très harmonieux.

Par contre, la plupart des modèles nécessitent pas mal de fournitures : perles, apprêts, supports, doublures, fils, rubans à broder, tout cela dans un panel assez large de couleurs et de formes.

J'ai récupéré sur un ancien bracelet aux tons orangés cette grosse perle naturelle. Je ne la trouve pas particulièrement jolie mais je pense qu'elle a droit, malgré tout, à une seconde vie.

Elle a comme particularité d'être légèrement veinée de tons bleus/verts.

J'ai passé un bon moment avant de me décider de l'associer à différentes nuances de gris, de bleus et de verts, de tons "aurores boréales", allant du gris très pâle au vert émeraude, des couleurs entre ciel et mer.

Voici le résultat de mes petits assemblages. 

Ce collier double rang de 40 cm est composé de perles de cristal, d'agates grises facettées, de perles de lapis lazuli, de rondelles et de connecteurs strassées ainsi que de très belles perles de cultures d'eau douce blanches.

de la série des bracelets.

N°15 - Agate très colorée, perles et ships d'améthyste, agates rondes,
cristal et perles d'eau douce blanches rondes, rondelles et carrés strassés
Montage argenté 

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 N° 16 - Agate, cristal, perles d'eau douce rondes blanches, rondelles strassées
Montage argenté

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 N° 17 - Agate, perles et ships de cornaline et autre gemme, cristal,
perles d'eau douce blanches allongées,
Montage argenté

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 N° 18 - Agate, ships de grenats, cristal, perles d'eau douce blanches allongées, rondelles strassées,
Montage doré

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C'est fini ! 

Peut être vais-je vous lasser mais je vous avais dit que j'en avais confectionné un certain nombre. 

En voici donc 6 autres, toujours réalisés de la même manière, sur trois rangs :

 N° 9 - Agate, lapis lazuli, cristal, rondelles strassées et perles d'eau douce rosées de forme allongée
Montage argenté

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 N° 10 - Perles en ivoire provenant d'un collier ancien ayant appartenu à ma grand-mère (la grosse et les petites),
améthystes, cornalines, cristal et rondelles strassées
Montage argenté

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 N° 11 - Très belle obsidienne, perles de lune, cristal, perles d'eau douce rosées de forme allongée
Montage argenté

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 N° 12 - Agate, perles et ships d'améthystes, cornalines, cristal, rondelles strassées,
très belles perles d'eau douce parme
Montage argenté
 
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 N° 13 - La perle principale est en nacre, rondelles strassées et perles d'eau douce blanches légèrement plates
Toutes les autres perles sont en cristal
Montage argenté

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N°14 - Agate noire très légèrement veinée de rouge, cristal, perles de corail, rondelles strassées
perles d'eau douce blanches allongées
Montage argenté

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Voilà, c'est tout pour aujourd'hui !