Point de douceur angevine en ce moment mais beaucoup de vent et de pluie pour ces derniers jours du mois de Mars.

Ces tulipes précoces qui poussent au pied du prunus pleureur se voient parsemées de confettis roses. A peine l'avons-nous vu en fleurs que déjà il fait ses feuilles.

Quant au camélia, l'humidité trop importante fait pourrir nombre de ses fleurs qui n'arriveront pas à s'épanouir complètement.

Les petit piafs essaient de se mettre à l'abri dans le cèdre mais on sent bien qu'ils aimeraient eux aussi que le ciel soit plus clément.

Les pensées 

et les violettes

photographiées avant la pluie, sont plus résistantes. Elles prennent leur mal en patience et s'adaptent aux aléas climatiques.

pour ce headband tout blanc.

La base est un large ruban de satin sur lequel j'ai positionné un morceau de tulle léger puis une très jolie pièce de dentelle aux contours redécoupés. 

Sur le tulle et la dentelle, j'ai disposé des fleurs en satin que j'ai reperlé de toupies de cristal ou de perles nacrées. Je les ai cousues très discrètement. Le tulle est fixé entre le ruban et la dentelle à points cachés.

J'ai réalisé 5 feuilles de perles : 4 avec de toutes petites perles rondes nacrées, 1 avec des perles de bohèmes irisées. Elles sont dissimulées et cousus entre le satin et la dentelle.

La dentelle et les fleurs sont fabriquées en France. Ce headband se noue dans la nuque.

Vous pouvez retrouver ce modèle ICI

c'est ainsi que je définirais ces deux headbands tout à fait dans l'air du temps.

Tout d'abord on construit une armature discrète mais suffisamment rigide pour qu'elle ne puisse se déformer. Ensuite, tout n'est que patience et minutie.

Pour ce modèle, on travaille directement sur l'armature en créant des petites branches chargées de toupies de cristal et de perles d'eau douce allongées. Les reprises doivent être invisibles car travailler avec des mètres de fil est impossible. Des dizaines de perles et quelques heures de travail sont nécessaires. Il se noue avec un simple ruban de satin blanc. C'est très bohème et féminin.

Travail identique pour ce modèle encore plus long à réaliser car les branches, plus serrées, s'enchevêtrent. Il est excusivement composé de perles de cristal de tailles et de formes différentes ainsi que de perles de culture d'eau douce allongées. Le motif principal se positionne sur le côté, à droite ou à gauche. Trois motifs floraux en cristal ont été retravaillés sur la ligne médiane. C'est une pièce unique car très "perlivore". Il se noue également à l'aide d'un fin ruban de satin blanc.

Certains de mes modèles sont parfois adoptés par ma fille, créatrice d'accessoires pour la mariée. Elle les propose sur son site, Lola Framboise 

En me promenant dans les ruelles de la Cité, quartier historique d'Angers,  évoqué dans un précédent message, certains petits détails n'ont pas échappé à mon apn, tels ces heurtoirs de porte.

Celui-ci orne la porte de cette magnifique maison qui s'appelait Le Logis de L'estaignier, on y a longtemps vendu des objets en étain. Pour entrer, il fallait se baisser et les pièces d'exposition étaient minuscules. Les fenêtres sont ornées de carreaux multicoles joints à la manière des vitraux.

ou cette poignée de porte représentant un chevalier avec son épée et son bouclier

et cette fermeture plutôt singulière

Ils ornent la porte de cette très ancienne maison à colombages.

Là, c'est Monsieur goupil

ou bien encore, le détail de ce grand portail

Ici se trouvaient les locaux d'une gendarmerie, fermée désormais. Je l'ai connue en activité, je n'étais encore qu'une gamine.

Puis au détour d'une autre ruelle, à l'angle de cette maison, c'est la vierge Marie et l'enfant Jésus. Il ne faut pas oublier que dans la Cité s’installent au Moyen Âge le quartier cathédral et le palais comtal. Elle abrite des maisons de chanoines et de chapelains.

Et pour terminer, les jardins à la française dans les douves du château.

Lorsque j'étais petite, ces jardins existaient bien sûr mais il y avait également toute une partie des douves qui accueillait des daims et des biches. C'était un réel plaisir pour les enfants que nous étions et une jolie balade familiale.

Vendredi matin, je n'ai pas vu l'éclipse sous l'épaisse couche de nuages. Et quand bien même je me serais obstinée en bon bélier que je suis, mes tentatives pour risquer un oeil dehors auraient été vaines tant il tombait des cordes.

Alors pour fêter dignement ce printemps qui nous fait des fantaisies (5° ce vendredi),  voici, pour vous qui passez, une photo de mon prunus en fleurs.

Essayons d'en profiter un peu avant que tous ces petits confettis roses ne se dispersent sur la pelouse (et sur la terrasse).

Balade dans ma ville, Angers. Jeudi après-midi il faisait si beau, j'ai pris mon petit APN et hop, direction le Centre ville. 

Angers est traversée par la Maine et depuis quelques années par le tramway qui passe sur le pont de La Confluence (le pont blanc). Le pont que je préfère, c'est le vieux pont de Verdun, au premier plan (il date de 1028 et s'appelait à l'époque "Le grand pont").

De jolies maisons bourgeoises bordent ce côté de la rive où quelques bâteaux sont amarrés (boîte de nuit, restaurant...). C'est le quartier de la Doutre, peu fréquentable il y a quelques dizaines d'années, aujourd'hui il est très prisé. Autrefois, les péniches étaient très nombreuses à glisser sur la Maine, beaucoup transportaient du sable de La Loire toute proche.

Sur les bords de La Maine se dresse l'espace culturel, Le Quai construit en 2007. C'est un espace de créations, de spectacles et de rencontres.

La jolie église de la Trinité, dans le quartier de la Doutre.

On traverse la Maine, et c'est la cathédrale St Maurice qui domine à une hauteur de 75 m, à sa gauche l'ancien évêché qui ouvre ses portes lors des journées du patrimoine.

Une très belle maison à colombages dites "Maison d'Adam" construite en 1491. Elle se situe derrière la cathédrale et abrite aujourd'hui les créations d'artisans locaux.

Nous sommes à quelques pas de la Cité, centre historique de la ville, dédale de ruelles pavées et de jolies maisons.

Cette promenade dans la Cité nous amène tout près du château d'Angers aussi appelé Château des Ducs d'Anjou. La forteresse aux 17 tours est édifiée sur un promontoire de schiste ardoisier qui domine la Maine. Le site est occupé dès l'antiquité du fait de sa position défensive stratégique. Par la suite, les comptes d'Anjou y installent leurs demeures, jusqu'à la fin de l'empire Plantagenêt qui voit le royaume de France conquérir le comté d'Anjou. Louis IX fait construire le château actuel au XIIIè siècle tandis que les ducs d'Anjou le transforment en résidence seigneuriale au XVè. Yolande d'Aragon y donne naissance à René d'Anjou. Au XVIIè, à la suite des troubles des guerres de religion, le roi ordonne la destruction du château, mais seule la partie supérieure des tours est détruite. Il est par la suite transformé en prison, puis en garnison et dépôt de munition pendant la seconde guerre mondiale. Au début du xxi^e siècle, il héberge la tenture de l'Apocalypse et est un des sites touristiques les plus visités de Maine et Loire. (source Wikipédia)

Dans la série head band, en voici un, fin et délicat, composé de fleurs de satin blanches, de perles japonaises Miyuki, de cristal (toupies et grains de riz) et de petites perles d'eau douce. L'ensemble est monté sur une structure rigide mais néanmoins discrète et se termine par un ruban de satin blanc à nouer. C'est une petite création simple mais très féminine, totalement dans l'air du temps.

Ce modèle peut se porter en version couronne, c'est le head band, ou plus haut dans les cheveux et plus bas sur la nuque, c'est le serre-tête. Le motif floral est décentré, au choix à gauche ou à droite.

Il y a quelques temps, j'avais acheté ce livre de Marie Géraud dans lequel elle présente de magnifiques bijoux brodés.

Je me suis lancée en m'aidant des techniques expliquées dans le livre et j'ai réalisé ce sautoir, le motif de base étant un bouton en bois trouvé dans une mercerie. C'est une création personnelle qui ne figure pas dans les modèles proposés. 

Mes constatations : les techniques expliquées pas à pas sont à la portée de toutes, il suffit d'un minimum de minutie. Les bijoux réalisés sont très travaillés, très harmonieux.

Par contre, la plupart des modèles nécessitent pas mal de fournitures : perles, apprêts, supports, doublures, fils, rubans à broder, tout cela dans un panel assez large de couleurs et de formes.

et lorsqu'elle évolue sur la piste de la carrière, on a l'impression qu'elle danse tant son allure est légère.

Je vous présente Salsa montée par Alice, ma dernière fille.

Alice monte depuis ses 9 ans, elle va bientôt en avoir 18. Chaque samedi, je prends toujours autant de plaisir à la regarder, passant au fil des années, des shetlands souvent capricieux, aux chevaux au caractère bien trempé.

Le club "Les Ecuries d'Anjou" se situe à Savennières, à 12 mn en voiture de la maison.  

La spécialité du club, c'est le horse ball. Il évolue en catégorie Pro-Elite. C'est un sport très athlétique, qui se joue avec une balle munie de six sangles avec l'objectif d'aller marquer des buts dans le camp adverse. 

Un petit aperçu...

J'ai récupéré sur un ancien bracelet aux tons orangés cette grosse perle naturelle. Je ne la trouve pas particulièrement jolie mais je pense qu'elle a droit, malgré tout, à une seconde vie.

Elle a comme particularité d'être légèrement veinée de tons bleus/verts.

J'ai passé un bon moment avant de me décider de l'associer à différentes nuances de gris, de bleus et de verts, de tons "aurores boréales", allant du gris très pâle au vert émeraude, des couleurs entre ciel et mer.

Voici le résultat de mes petits assemblages. 

Ce collier double rang de 40 cm est composé de perles de cristal, d'agates grises facettées, de perles de lapis lazuli, de rondelles et de connecteurs strassées ainsi que de très belles perles de cultures d'eau douce blanches.